La
maison de Savigny
Es war ein mal
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Es war ein mal
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Souvent
j’y pense, je l’imagine, je la vois,
elle est.
Elle est là et elle m’attend
Pas très grande, il n’y a que moi et depuis longtemps je n’ai plus de visite.
Qui pourrait bien venir ?
Devenus inutiles
Ne sommes nous pas relégués au fond de l’oubli ?
Oubli, oublier, oubliette…. Devinette ?
Elle est là et elle m’attend
Pas très grande, il n’y a que moi et depuis longtemps je n’ai plus de visite.
Qui pourrait bien venir ?
Devenus inutiles
Ne sommes nous pas relégués au fond de l’oubli ?
Oubli, oublier, oubliette…. Devinette ?
Une
sorte de rêve éveillé, bien vivant
cependant.
elle ne peut être que là
elle ne peut être que là
Pas
ailleurs
C’est là que je voudrai finir ma vie.
Aucune tristesse, mais de la joie
A être là où je suis bien
Je m’y vois seule avec un chat peut-être, ou un petit chien
C’est là que je voudrai finir ma vie.
Aucune tristesse, mais de la joie
A être là où je suis bien
Je m’y vois seule avec un chat peut-être, ou un petit chien
La
compagnie des Hommes m’ennuie, je leur préfère les
animaux, leur amour est inconditionnel,
sans attente, sans mensonge, sans trahison
ll n’y aura pas de bruit ; le chant des oiseaux le vol des insectes dans les fleurs…
Ecouter, entendre, fermer les yeux : Humer le bonheur.
C’est là que seront mon automne et mon hiver
Là je ne serai pas seule, j’y emmènerai mes fantômes, ceux qui sont près de moi depuis toujours, nous rentrerons de l’exil, enfin !
Nous poserons notre sac, allégé du poids des souffrances, des chagrins et des peines.
Exit.
ll y aura des livres et le silence.
Des livres à lire et à relire, à découvrir et à écrire
Rien que pour le plaisir
J’irai marcher sur le chemin, cueillir les mures et caresser les fleurs des églantiers, musarder sur les bords de rivière.
Un automne et un hiver aux couleurs de l’été
C’est bon d’y penser.
Brigitte Dusch, psychanalyste historienne ... in "Des Nouvelles d'Arsel"
crédit photo ; @brigitte Dusch, collection personnelle.
ll n’y aura pas de bruit ; le chant des oiseaux le vol des insectes dans les fleurs…
Ecouter, entendre, fermer les yeux : Humer le bonheur.
C’est là que seront mon automne et mon hiver
Là je ne serai pas seule, j’y emmènerai mes fantômes, ceux qui sont près de moi depuis toujours, nous rentrerons de l’exil, enfin !
Nous poserons notre sac, allégé du poids des souffrances, des chagrins et des peines.
Exit.
ll y aura des livres et le silence.
Des livres à lire et à relire, à découvrir et à écrire
Rien que pour le plaisir
J’irai marcher sur le chemin, cueillir les mures et caresser les fleurs des églantiers, musarder sur les bords de rivière.
Un automne et un hiver aux couleurs de l’été
C’est bon d’y penser.
Brigitte Dusch, psychanalyste historienne ... in "Des Nouvelles d'Arsel"
crédit photo ; @brigitte Dusch, collection personnelle.